lundi 14 juillet 2008

Je suis vivante...

Bonjour à tous, je suis désolé de ma discrétion... Je manque de temps; je dors debout, je ne suis pas souvent à la maison et je n'ai pas le moral au top. Bref... Voilà pourquoi je préfère ne pas trop parler, de peur que mon humeur se reflète dans mon écrit. En venant ici, je savais que ça n'allait pas toujours être facile, mais je ne savais pas quelle forme ça allait prendre. J'en sais maintenant un peu plus...

Je me rend compte qu'il y a plusieurs trucs qui commence à m'énerver sérieusement. Je ne qualifierais pas ce coup de blues comme "mal du pays", mais tout ce que je sais, c'est qu'il va falloir que je remonte la pente, car il me reste tout de même 1 mois et demi à passer ici. Je ne vous cacherai pas que vous me manquez tous et toutes: des amis et des proches comme vous, je n'en trouve pas ici. Il y a des personnes sympa, mais chaque fois, je les sens méfiants par rapport au fait que je ne suis pas française... C'est un peu dommage. Bref, je vous aime très fort et j'ai très hâte de pouvoir festoyer avec vous. Je pense à vous très souvent!

Ne vous inquiétez pas, il n'y a pas que du mauvais qui m'entoure. J'en apprend chaque jour, je m'amuse... Je suis vivante malgré mon silence

P.S. Je vous promets que d'ici peu, je terminerai de vous raconter mes vacances fabuleuses!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi je dis qu'à GO, on envoie tous un message d'encouragement à Myriam.

GO!

Mimi, on pense à toi super fort. Tu peux m'appeler quand tu veux jusqu'à dimanche ou m'écrire un email quand ça ne tourne pas rond. Moi j'ai pas le mal du pays, j'ai le "mal de Myriam"! Essaie de profiter de chaque moment agréable d'ici à ton retour: le chat, les enfants de la garderie, Max, le beau temps...
Je t'aime!

Lyli xxx

la MèreVeille a dit…

Allo ma plus magnifique vivante,

Je te sentais depuis quelques jours. Je savais en dedans que tu vivais un bout moins euphorique. Ne te décourage surtout pas et rappelles-toi que la vie est ainsi faite. Ça prend des hauts et des moins hauts autrement ça serait le calme plat. N'oublie pas de "voir" que la lumière est toujours là, un peu plus haut. Essaie de respirer profondément dans tes impatiences. Ce n'est que comme cela que tu pourras accueillir les différences un peu plus chaque jour. Rappelle-toi comment le petit Prince devait s'approcher juste un peu plus près à chaque fois. L'important c'est de prendre le temps de déguster chaque petit bout que tu fais. De te féliciter et de t'accompagner à chaque pas. N'essaie surtout pas d'être parfaite, c'est ça qui est déprimant lorsqu'on met la barre trop haute. Et puis, je crois que Lysiane a une excellente idée.(à Go...)

Vas-y, avance dans la confiance.

À bientôt,

Mon amour et mon soutien t'accompagnent éternellement,

Ta MèreVeille X...